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24 janvier 2018 3 24 /01 /janvier /2018 17:49
21 janvier 2018 / Les Sixties tirent les Rois
21 janvier 2018 / Les Sixties tirent les Rois
21 janvier 2018 / Les Sixties tirent les Rois
21 janvier 2018 / Les Sixties tirent les Rois
21 janvier 2018 / Les Sixties tirent les Rois

21 janvier 2018 / Les Sixties tirent Rois

Salut et Fraternité qu’ils disaient les Sans Culottes pour se saluer et aussi se reconnaître dans cette période un rien troublée de la belle Révolution française.

Afin de dignement célébrer le raccourcissement du ci-devant Louis Capet, plus connu sous le sobriquet de Louis XVI, le citoyen Morin, aidé en cela par le comité révolutionnaire de quartier enregistré sous le nom de Sixties d’Aubignan, a convié le ban et l’arrière ban du comité pour dignement célébrer le 224ième anniversaire de notre Libération du joug insensé des privilèges d’une royauté absolue.

Afin d’éviter les contre-sens historiques, avec une délicatesse qui honore l’ensemble des présents, le comité révolutionnaire des Sixties aura évité de nous réunir dans un Château, symbole de temps révolus. C’est donc dans un lieu célébrant les loisirs du Tiers Etat que fut convoquée cette réunion qu’une procession commémorative aura précédée. Procession donc. Afin de ne pas brusquer les Citoyennes et Citoyens qui restent imprégnés de traditions anciennes, comme quoi la Révolution sait aussi respecter certaines traditions, une visite emprunte de courtoisie a été rendue au monastère de l’Abbaye de Bon Secours, lieu dans lequel les religieuses tentent de fournir à la Nation, par leur Industrie d’objets festif, les fèves, une participation utile à tous.

Il est important de souligner que la famille Perret présente à travers trois générations, sous la conduite bienveillante de son patriarche, le citoyen Lucien, nous aura conduit à travers notre belle campagne pour la plus grande joie des équipages, fort nombreux, qui auront tous montré leur attachement à notre Révolution en paradant sans oublier de respecter les consignes de la Maréchaussée.

Une fois la procession achevée, place fut donnée aux libations et à la restauration (non pas celle de la royauté, celle des estomacs). Ces festivités se nomment : « Tirer les Rois ». Afin d’éviter une erreur d’interprétation qui pourraient avoir les pires conséquences, la verbe TIRER ne signifie pas ici expédier au moyen d’un fusil un projectile en direction d’un quelconque souverain, non, certes non, mais laisser au hasard, aux mâchoires et aux fragiles dentitions des anciens, la douleur ou la joie de trouver la fève, fève qui donne à la Citoyenne Morin le privilège de couronner le découvreur d’icelle (la fève, pas la Citoyenne). C’est donc dans une ambiance festive qu’après avoir admiré les chariots, landaulets, cabriolets et même ridelles d’Outre Atlantique, nous avons pu célébrer l’amitié et l’unité du Peuple de notre belle révolution.

Ne manquons pas d’attendre avec la plus grande impatience les récits, portraits et autres estampes que notre artiste préféré, le Citoyen Gresse, nous livrera, comme il le fait à l’accoutumée, pour le plus grand plaisir des yeux et des mémoires de chacun.

Salut et Fraternité sans oublier un Grand Merci à tous.

Signé JLC en Intérim de notre obsédé textuel habituel.

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